Sept séries à mater pour (enfin) passer un été ensoleillé

Alors que la météo d’août ne s’annonce pas meilleure que celle de juillet, 20 Minutes a sélectionné sept séries où le soleil cogne pour se mettre dans une ambiance estivale.

Embarquer pour l’île de Procida avec « Génération 56k »

La dolce vita à portée de clic ! Génération 56k, disponible sur Netflix, se déroule sur deux temporalités. Réalisée par Francesco Ebbasta, cette comédie romantique suit cinq camarades de classe, trois garçons et deux filles. Direction la magnifique petite île ensoleillée de Procida, au large de Naples, à la fin des années 1990 d’abord, ces adolescents découvrent dans le même temps les balbutiements du World Wide Web et les premiers émois amoureux. Parmi eux, Mathilde et Daniel se tournent autour et s’offrent même leur premier baiser, avant de se perdre de vue. De nos jours, ensuite, Daniel, célibataire, compte sur une application de rencontres pour trouver l’âme sœur. Le hasard va remettre Mathilde sur son chemin. Un conte de fées moderne frais et sucré comme un petit verre de Limoncello.

Click Here: Parramatta Eels JerseyUne pool party, « Trois mètres au-dessus du ciel »

Vous aimiez The Grind, ce show de MTV de la fin des années 1990 où l’on voyait de jolies filles et des garçons musclés se trémousser sur des plages ensoleillées ? Alors, Trois mètres au-dessus du ciel, disponible sur Netflix, est exactement ce qu’il vous faut. Cette romance à l’italienne, aussi insipide que cette émission, se déroule sous le soleil de plomb de Cesenatico, station balnéaire de la côte adriatique italienne. Adaptation très libre du roman à succès de Federico Moccia raconte l’histoire d’amour entre Summer, jeune fille métisse, brillante studieuse et modeste, et Ale, un champion de moto bad boy issu d’une famille aisée. Autour des deux tourtereaux gravitent Edo et Sofia, les meilleurs amis de Summer, tous deux amoureux transis de la sublime métisse, et Dario, dépité d’apprendre que Sofia est lesbienne. A siroter d’un œil distrait comme un amour d’été qu’on va vite oublier pour sa bande-son où se côtoient jazz nostalgiques comme Summer de Bruno Martino, grands classiques de la musique italienne, musique indie comme Tame Impala et tubes trap.

Des vacances d’enfer avec « The White Lotus »

La pépite estivale de HBO actuellement diffusée sur OCS City ! Près de dix ans après l’inoubliable Enlightened, série créée avec Laura Dern, Mike White embarque le spectateur au sein d’un hôtel apparemment paradisiaque d’Havaï. The White Lotues suit une bande de touristes fortunés en vacances qui multiplient les caprices dans un complexe touristique luxueux d’Hawaï. Une satire sociale féroce qui vire au thriller brillamment portée par Connie Britton (Friday Night Lights), Murray Bartlett (Looking) et Sydney Sweeney (Euphoria).

Un été au country club de « Red Oaks »

Une merveille de comédie à exhumer d’urgence ! Red Oaks, produite par Steven Soderbergh et David Gordon Green, suit dans le New Jersey du milieu des années 1980, David Meyers (Craig Roberts), jeune étudiant, qui passe son été dans le cossu country club de Red Oaks comme moniteur de tennis pour riches oisifs. Ce cousin éloigné (et moins pleurnichard) de Dawson est un peu paumé : cet aspirant réalisateur hésite à réintégrer sa fac new-yorkaise à la rentrée, ses parents se séparent, sa relation avec sa petite amie bat de l’aile et la fille de son patron le trouble… Ce qui s’ensuit est un clin d’œil chaleureux et sincère aux teen movies des eighties et nineties, épaulé par la présence derrière la caméra des réalisateurs Amy Heckerling (Ça chauffe au lycée Ridgemont, Clueless) ou Gregg Araki (The Doom Generation, Nowhere) et devant la caméra des comédiens Paul Reiser (Dingue de toi) ou encore Jennifer Grey (Dirty Dancing), épatante en quinqua découvrant sur le tard son penchant pour les femmes. Trouvant le juste équilibre entre humour potache et pince-sans-rire, Red Oaks s’élève grâce à sa galerie de personnages touchants auxquels on s’intéresse vraiment, le tout, bercé par une bande-originale d’anthologie.

Une colo au « Wet Hot American Summer : First Day of Camp »

Une superbe série si on aime l’humour absurde des comédies de la scène indépendante américaine ! Presque inconnu en France, le film de David Wain et Michael Showalter Wet Hot American Summer, sorti en 2001, est culte outre-Atlantique. La série dérivée éponyme en huit épisodes, disponible sur Netflix, revient sur les débuts des héros du film, moniteur d’une colonie de vacances plantée dans les forêts de l’Est américain. Une pochade déconnante et décomplexée servie par un casting de dingue : Paul Rudd, Amy Poehler, Bradley Cooper, Elizabeth Banks… Une satire lourde et graveleuse entre activités nautiques, premiers baisers et complot du gouvernement américain.

Une virée estivale périlleuse dans un coin paumé des Etats-Unis

Traverser une autoroute les yeux bandés, être enterré vivant dans un cercueil, sauter d’une falaise ou passer la nuit dans une maison hantée… Créée, écrite et produite par Lauren Oliver, autrice du best-seller éponyme, Panic, disponible sur Amazon Prime Video, met en scène de dangereux jeux en mode Hunger Games. La série se déroule dans la petite ville de Carp au Texas, où, chaque été, les élèves de terminale s’affrontent au cours de jeux illégaux baptisés « Panic », avec à la clé, une grosse somme d’argent et la perspective de s’extirper de ce coin paumé. Cette compétition, constituée de défis tous plus dangereux les uns que les autres, est dans le collimateur de la police locale. Bilan de la précédente édition : deux morts. Parmi les 47 candidats en lice, un seul sortira vainqueur. Jusqu’où seront prêts à aller ces jeunes ?

Dans la chaleur d’un « Cruel Summer » au Texas

Un thriller psychologique en mode teen drama, produit par Michelle Purple et Jessica Biel (The Sinner). Cruel summer, disponible le 6 août sur Amazon Prime Video, suit deux lycéennes, Jeanette Turner et Kate Wallis (Olivia Holt et Chiara Aurelia), dans une petite ville du Texas, pendant trois étés au milieu des années 1990. A l’été 1993, Jeanette est une nerd, Kate, une fille cool qui finit par être kidnappée et détenue pendant des mois dans le sous-sol du nouveau directeur adjoint. A l’été 1994, Jeanette est devenue la fille cool, jusqu’à ce que Kate soit retrouvée. A l’été 1995, Kate tente de se reconstruire tandis que Jeanette a été mise au ban de l’Amérique tout entière. Que s’est-il passé pour expliquer cette descente aux enfers ?

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