Ils sont basés à Nantes, à Toulouse, à Paris mais aussi à Montréal. Depuis plusieurs mois, ils sont réunis autour d’un projet baptisé Eklo, né de la fusion de deux projets lauréats au concours Génération ISS. Ces étudiants en design, en biologie et en commerce ont eu la folle idée d’envoyer des fleurs sur la station spatiale internationale. Chargée dans un cargo de ravitaillement parti le 12 août des Etats-Unis, la capsule végétale a été livrée à l’astronaute français Thomas Pesquet, en même temps que des provisions et onze autres expériences à mener. « Une capsule spécialement conçue pour la culture en apesanteur, pour que Thomas Pesquet puisse jardiner, observer la nature et sentir des odeurs à 400km de la Terre », expliquent les 12 étudiants à l’origine de ce projet.
Pour ce jardinage dans l’espace, les porteurs du projet ont porté leur choix sur un œillet d’inde. « Une fleur robuste, pas trop grande, avec de la couleur et qui ne nécessite pas beaucoup d’eau. Idéale pour l’expérience », ont expliqué les étudiants de Nantes à Ouest-France. L’astronaute aura pour mission d’arroser la plante à l’aide d’une seringue dans cette capsule simulant les conditions optimales à la croissance d’une plante en apesanteur. L’absence de lumière sera compensée par un éclairage LED. Quant à la terre, qui aurait pu contaminer la station spatiale internationale, elle a été remplacée par un substrat, à base de fibre de coco et de nutriments.
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L’objectif est multiple. Il faudra d’abord voir si le végétal se plaît dans ces conditions artificielles recréées dans l’espace. L’expérience, qui doit démarrer ce jeudi, vise aussi à stimuler l’odorat de l’équipe en orbite, quasiment privée de ce sens pendant son séjour à bord de la station. L’odorat est-il modifié en apesanteur ? Réponse en octobre, au retour de Thomas Pesquet sur Terre.
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