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Tout n’a visiblement pas encore été dit sur Amy Winehouse. Après le documentaire d’Asif Kapadia, Amy, et celui produit par les parents de la chanteuse, Reclaiming Amy, diffusé sur la BBC en juillet cette année pour les 10 ans de sa mort, la vie de l’interprète de Tears Dry On Their Own fascine toujours. Halcyon Studios annonce ainsi la préparation d’un biopic inspiré du livre de Daphne Barak, Saving Amy, publié en 2010.

Pour réaliser cet ouvrage, l’intervieweuse professionnelle avait passé six mois à filmer la chanteuse du nord de Londres et avait ensuite travaillé avec l’artiste et sa famille, pendant les trois dernières années de la vie d’Amy Winehouse. Le biopic se basera donc sur les « 40 heures de rush, les photos exclusives et les notes » prises par Daphne Barak, comme le relaye le Hollywood Reporter.

Une affaire de moralité

L’œuvre musicale d’Amy Winehouse, qui est décédée à 27 ans d’une overdose d’alcool en 2011, semble avoir encore quelques inédits en réserve également. Le père de la chanteuse, Mitch, a laissé entendre que de nouveaux titres pourraient voir le jour.

« Nous avons trouvé quelques morceaux mais c’est compliqué parce que les CD sont détériorés, mais on nous a dit qu’on pourrait sauver quelque chose. Ça ne sera sans doute pas aussi bon que Back To Black, mais ce que j’ai entendu de ces extraits que nous avons pu sauver, c’est bon », a-t-il assuré à la BBC en juillet dernier.

Selon le père d’Amy Winehouse, cela pourrait donner aux fans une idée de l’évolution artistique de sa fille, avant qu’elle ne devienne célèbre. « Je veux que les fans d’Amy entendent ces choses, pour qu’ils puissent comprendre d’où elle est partie et où elle est arrivée », a-t-il ajouté.

Si ces titres inédits sont endommagés, c’est à cause du responsable du label d’Amy Winehouse, David Joseph, qui a choisi de détruire les démos de la star à sa mort pour éviter toute exploitation de son œuvre. « C’était la chose la plus morale à faire », avait-il expliqué à Billboard en 2015. Une sage décision pour certains, « idiot » selon Mitch Winehouse.