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Appeler un film « Un triomphe » peut être se révéler dangereux. Mais Un triomphe d’Emmanuel Courcol ne déshonore pas son titre. Cette œuvre pleine de bonne humeur est tout à fait réussie. Un acteur raté incarné par Kad Merad y retrouve le goût de son métier en enseignant la comédie à des détenus récalcitrants.
S’inspirant d’une histoire vraie, le réalisateur de Cessez-le-feu avec Romain Duris offre une œuvre chorale résolument optimiste autour d’un apprentissage pas toujours facile. Auréolé du Label Cannes 2020, ce film fait un bien fou sans jamais tomber dans la mièvrerie.
Une œuvre chorale et généreuse
« Mon personnage a dû pas mal emmerder les gens de théâtre, peut-être parce qu’il se surestime un peu, mais sa pugnacité et son caractère font que, pour une fois, il arrive à quelque chose, déclare Kad Merad dans le dossier de presse. Tout ce qu’il n’a pas pu faire avant, il l’accomplit avec cette expérience. » Cet homme blessé par la vie s’accomplit en montant En attendant Godot de Samuel Beckett avec ses élèves. Ce partage permet à tous de se dépasser entre coups de gueule et éclats de rire.
Si on pense à des comédies réjouissantes comme Full Monty en découvrant Un triomphe, c’est parce que cette œuvre généreuse enchante en permettant aussi de retrouver Marina Hands et Laurent Stocker dans des rôles secondaires. On se laisse embarquer par cette histoire dépourvue de manichéisme pour révéler qu’aider les autres peut permettre de s’épanouir soi-même. Sa générosité n’est pas la moindre des qualités d’Un triomphe qui mérite largement d’en connaître un au box-office