Essai Hyundai Ioniq 5: Le nouveau taxi monégasque

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Difficile de décrire la Hyundai Ioniq 5 tant elle est originale ! A mi-chemin entre une berline et un SUV, elle est étonnante à plus d’un titre. D’une part parce qu’elle a des relents rétros dans sa modernité, avec certaines similitudes avec la Lancia Delta ou avec la Fiat 127 des années 80, et d’autre part parce qu’elle est beaucoup plus grande qu’il n’y paraît. Pour preuve, elle 14 cm plus longue… que le Tucson, et elle est aussi haute que ce dernier.

C’est surtout à l’intérieur que son gabarit réel se révèle tant l’espace y est généreux, où que l’on se trouve. Profitant d’un énorme empattement de 300 cm et d’un plancher entièrement plat grâce à son architecture électrique, la Ioniq 5 soigne particulièrement ses passagers dans un univers tout aussi « design » que sa carrosserie. C’est certainement ce qui explique qu’elle est déjà devenue la coqueluche des taximen monégasques !

Inspiré de l’ameublement asiatique, le mobilier de bord tout en horizontalité et volontairement dépouillé inspire la zenitude, une impression renforcée par le grand confort des sièges. On se croirait à bord d’un concept-car tant l’ambiance est résolument avant-gardiste. La finition générale est quant à elle de bonne qualité, même si l’on peut regretter l’emploi de certains matériaux, comme par exemple le plastique des panneaux de portes, un peu trop dur et sensible aux éraflures.

Trois mécaniques

Pour le lancement de la Ioniq 5, Hyundai propose trois niveaux de puissance : l’entrée de gamme bénéficie de la batterie de 58 kWh et offre une puissance de 170 chevaux. Vient ensuite l’offre qui devrait constituer la majorité des ventes, avec une capacité de 73 kWh et 218 chevaux. Enfin, le haut de gamme sera représenté courant du mois de septembre par une version à deux moteurs électriques, basée sur la batterie de 73 kWh, et qui développera 306 chevaux. Le constructeur annonce une autonomie maximale de 481 km (WLTP) pour la version intermédiaire, ce qui en fait une championne de ce segment. L’autre bonne nouvelle est que la Ioniq 5 est la 3e voiture du marché (et la seule de ce prix) à proposer la technologie de recharge 800V, ce qui lui permet, dans des conditions optimales, de passer de 10 à 80% de charge en seulement 18 minutes ! Sur un wallbox, la coréenne monte jusqu’à 11 kW, ce qui donne un peu plus de 6 heures pour une charge complète.

Mature

A l’usage, la Ioniq 5 se conduit du bout des doigts dans un silence de fonctionnement impressionnant. La version 218ch dont nous avons pu prendre le volant fait preuve de performances très correctes, aidée par son couple important (350 Nm). Equipée de suspensions très souples, la voiture incite à une conduite « cool », particulièrement en phase avec sa nature écolo. Durant notre essai, nous n’avons pas dépassé une consommation moyenne de 15kWh/100km, ce qui est très bien vu son gabarit. Il semble également que les 481 km annoncés soient réalistes en conduite « normale » et à condition de ne pas emprunter trop de voies rapides, talons d’Achille des voitures électriques.

Proposée à partir de 43.600€ TVAC et garantie 5 ans sans limitation de kilométrage (8 ans ou 160.000 km pour les batteries), la Ioniq 5 est promise à une belle carrière. Pour un tel rapport prix/prestations, il n’y a pas vraiment de concurrence pour le moment.

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La Hyundai Ioniq 5 73 kWh en quelques chiffres

Moteur : électrique, 218 ch, 350 Nm.Transmission : aux roues arrière.L/l/h (mm) : 4.635/1.890/1.605Poids à vide (kg) : 1.910Volume du coffre (l) : 531Autonomie (km) : 4810 à 100 km/h (sec.) : 7,4Vitesse maxi (km/h) : 185Prix (€) : 46.800

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