Le FFP2 devient peu à peu la tendance européenne face au variant Omicron, plus contagieux et transmissible encore que Delta. En forme de bec de canard, le masque est composé d’une pièce faciale (demi-masque ou masque complet) et d’un dispositif de filtration, avec une capacité filtrante de 94 % des particules de 0,6 micromètre (μm). Or, l’efficacité d’un masque contre le coronavirus dépend à la fois de sa filtration et de son ajustement sur le visage du porteur. Si le masque chirurgical filtre bien (95 à 98 % des particules de 3 μm selon le type), il a tendance à être assez lâche. Autre avantage : sa durée de protection peut aller jusqu’à huit heures, contre quatre heures maximum pour le masque chirurgical.
De quoi charmer pas mal de pays européens – l’Italie l’a notamment rendu obligatoire pour se rendre au théâtre, au cinéma, au musée et dans les transports publics. Idem pour l’Autriche, où le masque FFP2 est obligatoire dans tous lieux clos.
Vingt millions de FFP2 produit en France par semaine environ
Problème pour la France, sa production de masque FFP2 sur le territoire a chuté de 90 % par rapport à fin 2020 face à la concurrence asiatique. Cela pourrait toutefois changer, car les hôpitaux, qui sont de gros acheteurs, commencent à prendre en compte l’origine de production du masque, après que le gouvernement a publié une circulaire allant dans ce sens.
La filière, qui était « quasi à l’arrêt faute de demande », a aujourd’hui une capacité de production d’une vingtaine de millions de masques FFP2 par semaine, selon le président du syndicat des fabricants français, qui assure que les usines pourront s’adapter si besoin.
« On peut construire de nouvelles machines par exemple pour augmenter les capacités de production », dit-il, dès lors que la filière « maîtrise entièrement la production, de la matière première au produit fini ».
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