L’intersyndicale de Pôle emploi appelle à la grève le 1er février pour réclamer notamment une revalorisation des salaires et de meilleures conditions de travail, a-t-on appris ce lundi de source syndicale.
L’appel émane des syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, SNAP, SNU-FSU, STC, SUD et UNSA de l’opérateur public qui compte quelque 55.000 agents. Dans un communiqué commun daté du 7 janvier, ces organisations affirment que l’appel à la grève vise à « revaloriser les salaires et les traitements », « stopper la dégradation des conditions de travail » et « redonner du sens au travail pour améliorer la qualité du service au public ».
« Nos rémunérations stagnent depuis plusieurs années »
« Pas un jour sans de nouvelles hausses de prix, notamment l’énergie, les carburants, le logement, les dépenses contraintes, quand nos rémunérations stagnent depuis plusieurs années et quand l’inflation atteint 2,8 % fin novembre 2021 », déplorent les syndicats.
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« Pas un jour sans un nouveau plan d’action, de nouvelles exigences gouvernementales, et toujours à marche forcée », ajoutent-ils, citant le plan pour les demandeurs d’emploi de longue durée présenté fin septembre, le nouveau contrat d’engagement jeune (CEJ) et encore le « renforcement du contrôle de la recherche (d’emploi) dans un contexte de durcissement des règles de l’assurance-chômage ».
Une « perte de sens au travail »
« Tout cela accroît la charge de travail et rend plus difficile l’exercice de nos missions », disent-ils, dénonçant une « dévalorisation » des qualifications et une « perte de sens au travail », au regard de l’importance des missions de Pôle emploi. Et d’inviter les agents à se mobiliser « massivement pour envoyer un message clair ».
Le dernier mouvement national du même type à Pôle emploi remonte au 20 novembre 2018, selon un responsable syndical. Le taux de participation au mouvement social, qui visait à protester contre des réductions d’effectifs, avait alors été de près de 30 %.