Les clés OEM de Windows sont habituellement réservées aux fabricants de PC. Pourtant, elles se retrouvent régulièrement en vente à des prix défiant toute concurrence sur le Web. En conséquence, la firme de Redmond cherche à mettre en place un système de vérification de l’origine des clés.
Une solution moins chère
Première chose, lorsqu’un utilisateur monte un nouveau PC, il lui est nécessaire d’acheter une clé de licence. Mais plutôt que de payer 100 ou 150 euros pour obtenir une clé d’activation officielle de Windows, certains utilisateurs choisissent une solution alternative et moins chère : l’achat d’une clef OEM. Il s’agit de clés de licence initialement prévues pour les assembleurs ou réparateurs pour une installation d’un PC à l’état d’usine.
En clair, sur le papier, ces clés sont réservées aux fabricants pour inclure le système d’exploitation dans les ordinateurs. Dans la réalité, des sites d’e-commerce spécialisés les proposent à des prix cassés.
Sur Internet, il est alors possible d’obtenir Windows 11 pour 15, 10 ou même 5 euros. À titre de comparaison, Microsoft commercialise Windows 11 au prix officiel de 159 euros pour la version Famille et de 209 euros pour la version Pro.
Une alternative non autorisée
Microsoft n’autorise pas la revente de clés OEM.
La société le reconnaît, acheter un logiciel OEM et l’installer sur son propre PC neuf ou ancien permet d’économiser beaucoup d’argent. Mais selon Microsoft, cela constitue surtout « une violation des termes de l’accord de licence OEM System Builder ». Ce texte stipule que les fabricants ou les assembleurs de PC doivent installer le logiciel à l’aide du kit de pré-installation OEM, pour revendre ensuite le PC à un tiers. Si l’installation du logiciel s’opère sur un PC « personnel », alors l’appareil ne disposera pas d’une copie authentique de Windows.
Click Here: Germany soccer tracksuit
Une vérification par empreintes numériques
Face aux nombreux achats, la société américaine travaille actuellement sur un système de vérification de l’origine des clés.
Pour cela, Microsoft veut attribuer à chaque clé OEM une empreinte numérique correspondant à l’appareil pour lequel elle est initialement prévue. Avec un tel système de vérification, Microsoft serait alors en mesure d’autoriser, ou pas, l’activation d’une clé Windows 10 ou Windows 11. Concrètement, l’installation ne pourra se faire que s’il existe une correspondance entre la clé OEM et le matériel d’origine. L’objectif ultime de ce processus est de mettre définitivement fin à la revente de clés OEM sur le Web.
Reste à savoir maintenant, si ce nouveau protocole possédera des propriétés rétroactives. À noter toutefois que ce changement pourrait relancer le piratage massif de Windows.