Haute-Garonne : Et voici le dernier masque tueur de virus made in Occitanie

Le fabricant de masques Paul-Boyé Technologies, installé au sud de Toulouse, vient de lancer son masque biocide.Ce dernier permet de piéger et détruire les virus, y compris le Covid-19.La société spécialisée, qui a produit plus de 60 millions de masques depuis le début de la crise, garantit son innocuité pour les usagers.

Un masque aux superpouvoirs. Car en plus de protéger celui qui le porte, le nouveau masque biocide de la société Paul-Boyé Technologies, installée au sud de Toulouse, a la capacité de détruire les virus, y compris celui qui a mis la planète K.-O. au cours de la dernière année.

Baptisé BioX®, le dernier-né d’un des plus grands fabricants français a fait l’objet de plusieurs années de recherche avant d’être validé récemment par le laboratoire P4 de la Direction générale de l’armement. Lancée il y a plus de dix ans, l’idée initiale était de se prémunir des attaques biologiques terroristes, notamment à l’anthrax. Logiquement, la toxicologue à la tête de l’équipe recherche et développement de la société a fait en sorte qu’il détruise aussi le Covid-19.

Auto-décontamination permanente

Au bout d’une heure il permet une réduction virale de 99 % grâce à un principe actif qui casse la membrane cellulaire du SARS-Cov2. « Il s’auto-décontamine en permanence, ce qui est important car on sait que beaucoup de particuliers ne manipulent pas comme il faut le masque, or les mains sont un des vecteurs. Là le virus est piégé et détruit », assure Jacques Boyé, le PDG de l’entreprise qui emploie 280 salariés en France, dont une centaine sur ses chaînes de productions de masques à Labarthe-sur-Lèze.

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Si l’idée d’avoir une protection maximale pour les utilisateurs était la ligne conductrice, le fabricant voulait aussi s’assurer de l’innocuité de son produit pour les utilisateurs. Histoire de ne pas voir son masque biocide retiré du marché comme cela a été le cas récemment en juin dernier pour ceux contenant du graphène, désormais interdits.

« Ce sont des années de développement, ça ne s’est pas fait en huit jours, nous voulions qu’il ne présente aucun danger pour ceux qui le portent. Nous ne nous sommes pas précipités et c’est pour cela qu’il ne sort que maintenant », insiste Jacques Boyé dont l’entreprise a produit plus de 60 millions de masques FFP2 et chirurgicaux depuis le début de la crise sanitaire.

Pour valider le processus industriel, le ministère de la Santé a déjà acheté une série d’un million de masques biocides FFP2. Même si l’heure est aujourd’hui à l’enlever à l’extérieur, la société espère que son masque tueur de virus made in Occitanie trouvera un écho auprès des particuliers à la recherche d’un maximum de sécurité. Pour cela ils devront débourser 18 euros les 50 masques BioX® pour leur version chirurgicale et 59 euros pour la version FFP2.

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